Comment est né FermaLab et quel est son lien avec Né d’une seule ferme ?
Étant à la tête d’une entreprise de construction de bâtiments d’élevage et au vu du développement de la vente directe, nous avons remarqué une forte demande pour l’installation de micro-usines dans les fermes. Des demandes qui ne passaient pas l’étape du devis au vu des coûts de maçonnerie et de menuiserie pour la création des ateliers. Des coûts trop importants pour un démarrage d’activité, rendant les projets non-rentables. L’idée de micro-usines dans des conteneurs, prêts à l’emploi, aménagés, sans contrainte administrative, est née de ce constat, et avec elle, la filiale FermaLab. La rencontre avec André Bonnard nous as convaincus de commencer notre gamme avec une yaourterie !
Pour vous, quel est l’intérêt de croiser votre savoir-faire avec celui d’un agriculteur-transformateur ? Nous avions des compétences sur les matériaux, sur le travail avec des frigoristes, mais les recommandations d’un utilisateur qui sait où il y a besoin d’espace, quels sont les équipements utiles… sont précieuses. Encore aujourd’hui, dans l’élaboration de nos autres gammes de micro-ateliers, nous faisons appel à des personnes qui ont de l’expérience dans la fabrication pour optimiser au mieux le conteneur. Le plus de notre partenariat avec Né d’une seule ferme est le suivi, tant sur l’utilisation du matériel que sur la valorisation des produits, qu’ils apportent aux agriculteurs. Et demain, comment envisagez-vous votre développement ? Notre équipe est aujourd’hui constituée d’un ingénieur et de deux alternants ingénieurs. Nous avons l’idée de développer au minimum entre 6 et 7 micro-usines pour proposer une gamme solide, mais les déclinaisons possibles sont presque infinies.
